Vendredi 8 octobre 2010, par
Rhônes-Alpes (IERA)
Lutter contre la précarité énergétique fait partie de la politique climatique du Grand Lyon qui mène, dans le cadre de l’atelier Énergie de sa Conférence
Énergie Climat, lancée au printemps, un travail sur la précarité énergétique.
Portée par l’association Hespul et le PACT du Rhône, une expérimentation est en cours sur le territoire départemental : « énergie et précarité » est une initiative qui a été lancée en 2007, avec pour objectif d’accompagner les ménages en situation de précarité énergétique réelle ou potentielle en intervenant sur les conditions de logement.
Pour être efficace, pas de secret : le dispositif s’appuie sur la rencontre des ménages (visites, diagnostic technique et financier). De menus travaux urgents et la fourniture de petits équipements plus sobres représentent l’échelle 1 des interventions. La majorité des logements appelle des travaux plus conséquents,
le montage d’un dossier de financement et la négociation avec les propriétaires
occupants ou bailleurs. L’aide aux travaux, gérée par le PACT du Rhône, est plafonnée à 2 500 €, et complétée par les aides de l’Anah, l’écoprêt à taux zéro, le crédit d’impôt, notamment.
Le bureau d’études ICE a réalisé un travail d’identification des ménages touchés par la précarité énergétique sur le territoire de l’action :
concentration de ces ménages en milieu urbain (Grand Lyon),
77 % de locataires dont 32 % présentent un taux d’effort énergétique supérieur à 30 %,
44 % de ménages sont en état de privation.
Ces conclusions sont à mettre en parallèle avec les publics cibles prioritaires du Fonds national d’aide à la rénovation des logements privés (FART), créé en 2010, qui concerne essentiellement les propriétaires occupants en milieu rural.
Source : article de la lettre mensuelle de L’Usine à GES (à télécharger ci-dessous) :