Les enjeux liés à la rénovation énergétique nécessitent de disposer d’une bonne connaissance de la consommation énergétique des logements. À cette fin, le document de travail n°49 du Ministère de la Transition écologique présente une photographie de l’état du parc de logements par classe de consommation énergétique, au sens de l’actuel diagnostic de performance énergétique (DPE), en mobilisant plusieurs sources statistiques et des méthodes d’estimation.
Le document présente pour le parc français :
- La répartition des classes énergétiques de l’ensemble des résidences principales ;
- La répartition des classes énergétiques selon les caractéristiques des logements : type de logement, surface et date de construction ;
- La part des logements énergivores selon les caractéristiques des occupants : statut d’occupation et niveau de revenus (quintiles) ;
- La part des logements énergivores selon leur localisation géographique.
Au total, sur les 29 millions de résidences principales au 1er janvier 2018, environ 1,9 million de logements (6,6 % du parc) seraient peu énergivores (étiquettes A et B du DPE). À l’opposé, environ 4,8 millions de logements (soit près de 17 % du parc) seraient très énergivores (étiquettes F et G du DPE, regroupant les logements qualifiés de « passoires thermiques »).
Par ailleurs, le parc locatif privé comporte les logements consommant le plus d’énergie, avec près de 23 % de logements d’étiquettes F ou G, alors que les logements occupés par leurs propriétaires ne sont que 17 % à avoir une telle étiquette. Les ménages du premier quintile (c’est-à-dire les 20% des ménages français les plus pauvres) résidant dans le parc privé occupent plus souvent des logements très énergivores : 28 % de logements F-G dans le parc locatif privé et 23 % pour les ménages propriétaires contre 20 % et 16 % respectivement pour les 3e et 4e quintiles.
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