Un récent article paru dans la « Note de conjoncture immobilière » des Notaires de France (page 3) montre que la qualité énergétique des logements s’est améliorée depuis 10 ans.
Issue des bases immobilières notariales, la note fournit la répartition des ventes de logements anciens selon l’étiquette DPE entre 2011 et 2021. Si celle-ci n’est pas représentative de l’ensemble du parc français, elle délivre tout de même certains enseignements :
- De manière générale, la qualité thermique des logements anciens (maisons comme appartements) s’est améliorée depuis 10 ans ;
- La part des ventes de logements énergivores classés E, F et G est en net recul (de 3,1 à 6,9 points selon les cas) contrairement à la vente de logements plus performants qui progresse ;
- La part des appartements classés F et G passe de 19,8% des ventes en 2011 à 9,4% en 2021, soit une division par deux ;
- Celle des maisons individuelles classée F et G passe de 22,3% à 12,9%, soit une baisse de 9,4 points ;
- Si la loi Climat et résilience (qui à terme interdira la location des logements classé E, F et G) et la fiabilisation du nouveau DPE ont fait craindre une explosion des ventes de passoires thermiques, cet effet ne se ferait pas encore sentir selon les Notaires de France : « si la modification du DPE a pu laisser augurer une augmentation des volumes de vente des classes F et G, les bases immobilières notariales, en l’état actuel, ne confortent pas cette analyse. Il apparaît trop tôt de pouvoir affirmer que cette tendance puisse exister ».
Consulter la note de conjoncture immobilière :