Voilà un outil bien pratique à épingler en favori dans votre navigateur Internet pour ne plus sécher sur des données socio-économiques françaises !
Dans cette nouvelle version, mise à jour fin novembre 2021, l’Insee apporte plusieurs éclairages sur les conséquences économiques et sociales découlant de plus d’un an de crise sanitaire.
Parmi la déclinaison de fiches thématiques vous retrouverez, en particulier, une fiche traitant du niveau de vie et de la pauvreté monétaire (indicateurs chiffrés et détaillés et définitions associées)
Concernant le niveau de vie :
- En 2019, en France métropolitaine, la moitié de la population a un niveau de vie inférieur à 22 040 euros annuels, soit 1 837 euros par mois.
- Les 10 % de personnes les plus modestes ont un niveau de vie inférieur à 11 660 euros annuels.
- Entre 2018 et 2019, le niveau de vie médian augmente de 2,6 % en euros constants. Cette hausse est la plus forte depuis 2001 (dynamisme des salaires, élargissement et revalorisation de la prime d’activité).
- Entre 2018 et 2019, les niveaux de vie augmentent pour l’ensemble de la distribution, mais la progression est plus soutenue pour les 50 % les moins aisés. Ces ménages bénéficient à la fois de la baisse du chômage et du dynamisme des salaires.
Concernant la pauvreté monétaire :
- En 2019, en France métropolitaine, 9,2 millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté monétaire, fixé à 60 % du niveau de vie médian. Ce seuil s’établit en 2019 à 1 102 euros par mois, en hausse de 2,6 % sur un an.
- En 2019, le taux de pauvreté monétaire s’élève à 14,6 % de la population (vs 12,7% en 2004). Il baisse de 0,2 point, après avoir fortement augmenté en 2018 (+ 0,7 point).
- La moitié des personnes pauvres a un niveau de vie inférieur à 885 euros mensuels en 2019 (+ 2,4 % sur un an). L’intensité de la pauvreté est quasi stable, à 19,7 %.
Sur la fiche thématique Qualité de vie, concernant le logement, l’Insee relève que :
- En 2019, 3,9 % des logements ne disposent pas d’un chauffage central ou électrique et 23,4 % sont considérés par leurs occupants comme difficiles ou trop coûteux à bien chauffer.
- 17,8 % des logements sont jugés trop bruyants, tandis que 11,4 % présentent des fuites dans la toiture, des problèmes d’humidité des murs, des sols ou bien encore des moisissures dans les cadres de fenêtre ou au sol.
Consulter l’intégralité de « France, portrait social » – Édition 2021, Insee