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Brochure « Répondre aux défis climatiques : la rénovation énergétique des logements »
« En France, le secteur du bâtiment est responsable de 18 % des émissions de gaz à effet de serre et d’environ 47 % de la consommation d’énergie finale. Les passoires énergétiques, qui représentent un quart des logements, pèsent à la fois sur le pouvoir d’achat et la santé de leurs occupants. Leur rénovation est une priorité qui permet d’associer lutte contre le changement climatique et réduction de la précarité énergétique. »
Cette brochure proposée par le Réseau Action Climat permet de comprendre les enjeux et les solutions liées à la rénovation énergétique des logements :
La lutte contre la précarité énergétique en logement social
Durant un an, le mouvement HLM s’est mobilisé aux côtés des locataires confrontés à une hausse inédite des prix de l’énergie, en particulier dans les nombreux logements collectifs chauffés au gaz naturel. Pour protéger durablement les habitants des logements sociaux qui sont parmi les Français les plus défavorisés, et éradiquer la précarité énergétique du parc social, le rythme des rénovations énergétiques doit s’accélérer, en plaçant l’habitant au centre du projet.
Au sommaire de ce numéro de FOCUS précarité énergétique :
- Édito : « La défense et l’accompagnement des locataires fragilisés dans leur logement, au cœur de l’action de la CLCV »
- Dossier : « Dans le logement social, des ménages fragiles, premières victimes de la crise énergétique »
- Entretien avec l’Union sociale pour l’habitat : « Les bailleurs sociaux face au défi énergétique et climatique »
- Retours d’expériences : une étude socio-ethnographique du programme Toits d’Abord, les bénéfices du Slime dans le parc social, maintenir l’habitant au cœur d’un programme de réhabilitation
- A savoir : « Interdiction » de location des passoires énergétiques : une mise en œuvre pas si évidente »
Un padlet sur la précarité énergétique – Centre National de la Fonction Publique Territoriale
Vous trouverez affichées sur ce mur virtuel de précieuses ressources documentaires soigneusement sélectionnées par le centre de ressources documentaire et le service Inclusion sociale de l’Institut National Spécialisé d’Études Territoriales du CNFPT en collaboration avec les intervenantes du webinaire « Agir contre la précarité énergétique dans le logement » Claire Bally et Marie Moisan du CLER-Réseau pour la transition énergétique.
Les thématiques représentées sont notamment : Comprendre – Repérer – Agir – Les lieux ressources.
Vous avez également accès au replay du webinaire « Agir contre la précarité énergétique dans le logement » du 31 janvier 2023.
Ce padlet est également le fruit d’une veille quotidienne sur les politiques sociales menée par le centre de ressources du CNFPT.
Un outil visuel vraiment pratique !
>>Découvrir le padlet Précarité énergétique du CNFPT
Pour aller plus loin :
Une Lettre d’information documentaire (LID) sur l’actualité sociale (en général) paraît tous les 15 jours et tout un chacun peut s’abonner gratuitement. Il suffit de s’abonner par mail : documentation.insetangers[at]cnfpt.fr
Les « dispositifs de protection des consommateurs » – nouvelle lettre du médiateur national de l’énergie
Un enjeu de l’année 2023 sera d’assurer la continuité des dispositifs mis en place en 2022 et le renforcement des mesures à destination de catégories de consommateurs également impactées par les hausses de prix, mais moins protégées, comme les copropriétés chauffées à l’électricité, les professionnels et les collectivités territoriales.
Sommaire :
- REGARD : Protéger les consommateurs des hausses de prix
- FOCUS : Le médiateur national de l’énergie souhaite rappeler deux informations importantes
- À L’ÉCOUTE : Que recouvre la hausse de 4% des tarifs réglementés d’électricité de février 2022
- ÉCLAIRAGE : Philippe BOLO, député de Maine-et-Loire
Consulter la publication sur le site du médiateur national de l’énergie.
Télécharger la lettre ci-dessous :
Les locataires en précarité énergétique
Qu’ils soient résidents du parc social ou privé, les locataires représentent 62% des ménages touchés par la précarité énergétique : ce sont 3 millions de locataires à revenus modestes qui rencontrent des difficultés à régler leurs factures d’énergie et souffrent d’inconfort dans leurs
logements. Plus d’un ménage sur trois est concerné dans le parc social et un sur quatre dans le parc privé.
Ce nouveau numéro propose de faire un zoom sur les locataires en précarité énergétique.
Le RAPPEL met à votre disposition des exemplaires gratuits de cette publication, n’hésitez pas à nous solliciter si vous souhaitez en mettre à disposition de vos partenaires locaux (lors d’ateliers, conférences, journées de formation, etc.).
Où se trouvent les passoires thermiques en France ?
Sur la base du travail de Yassine Abdelouadoud, chercheur indépendant spécialisé dans la transition énergétique, Franceinfo a établi une cartographie des logements classés F ou G sur l’hexagone. En corrigeant les données de l’Ademe qui recense tous les DPE réalisés en France, ce travail a montré l’existence d’un peu plus de 7 millions de passoires énergétiques parmi les résidences principales, contre 5,2 millions d’après l’Observatoire national de la rénovation énergétique, et fournit des données locales pour savoir où se trouvent précisément les passoires thermiques.
La cartographie qui s’en suit montre la part des passoires énergétiques par communauté de communes, avec notamment un taux plus fort de passoires thermiques dans le centre de la France, avec plus d’un logement sur trois concerné dans bon nombre d’intercommunalités, et également dans une partie du nord et du nord-est du pays.
De manière plus opérationnelle, il est possible, depuis l’article de franceinfo, de saisir le nom d’une commune afin de trouver les données d’une intercommunalité.
Le média revient par ailleurs sur les caractéristiques de ces passoires thermiques :
- Des logements anciens : Les passoires thermiques sont surreprésentées dans les logements datant d’avant 1945, qui pèsent plus d’un tiers du parc de logements français. Les logements datant d’avant la première réglementation thermique de 1975 et qui n’ont pas fait l’objet d’une rénovation énergétique ambitieuse s’avèrent énergivores.
- Un tiers des logements de moins de 30 m2 sont des passoires thermiques : les logements les plus petits possèdent l’efficacité énergétique la plus faible puisque le DPE calcule la consommation énergétique par mètre carré. A nombre d’occupant égal dans un logement, la part de consommation d’énergie liée à l’usage de ces occupants (comme l’eau chaude par exemple) sera ramenée à la superficie : un logement plus petit affichera donc une consommation au mètre carré plus grande.
- Des logements plus énergivores en zones rurales et dans les grandes villes : plus de 30% des logements en zone rurale datent d’avant 1945 et ont donc plus de risques d’être des passoires thermiques. Les grandes villes comptent également un peu plus de bâtiments construits avant 1945 que la moyenne nationale (26% contre 22%). A cela s’ajoute le problème de la petite taille des logements, que les propriétaires ne font souvent pas rénover afin de ne pas perdre de surface.
- Les HLM sont mieux isolés que la moyenne : 17,2% des logements sociaux sont des passoires thermiques selon l’étude, contre 25,6% par des locataires privés. Du côté des propriétaires, le taux de logements classés F ou G monte à 26,8%. Le caractère moins énergivore du parc social s’explique par sa composition de bâtiments plus récents que les logements privés et d’une logique de gestion à long terme du patrimoine qui implique des programmes de rénovation plus fréquents sur ce parc.
- Les communes les plus riches comptent moins de passoires thermiques : une des pistes évoquées est la plus grande capacité des propriétaires de communes riches à réaliser des travaux de rénovation.
- Les logements chauffés à l’électricité et au fioul sont davantage concernés, avec près d’un tiers de ces logements qui sont classés F ou G : cela peut s’expliquer par le fait que les logements au fioul sont souvent plus anciens (et donc moins performants de prime abord) et que l’électricité est moins favorisée dans le calcul du DPE.
Consulter l’article de franceinfo « Crise énergétique : où se trouvent les passoires thermiques en France ? ».
Lettre du médiateur : « Nécessaire transparence des offres »
L’article L. 224-10 du code de la consommation impose aux fournisseurs de communiquer à leurs clients tout projet de modification des conditions contractuelles, au moins un mois avant la date d’application envisagée. Le Médiateur Nationale de l’Énergie constate que cette règle est généralement bien respectée, même s’il demeure des situations dans lesquelles l’information est insuffisante.
Le Médiateur national rappelle que les fournisseurs d’énergie doivent porter une attention particulière sur les modifications de contrat en cours. Ils doivent notamment s’assurer de la bonne compréhension par les consommateurs concernés des changements qu’ils proposent. Mais ils doivent aussi s’assurer que l’information leur est bien parvenue.
Ainsi le Médiateur national a-t-il recommandé à des fournisseurs d’énergie qui avaient décidé de changer les conditions d’indexation des contrats de leurs clients par un simple mail de continuer à appliquer les prix antérieurs lorsque ces mails se sont retrouvés dans les spams et n’avaient pas été ouverts par le consommateur. Mais également lorsque les informations données au consommateur sur la modification des conditions d’indexation n’appelaient pas clairement leur attention sur les conséquences et les risques qu’entraînait cette modification.
A compter du 1er juillet 2023, , la disposition de l’article L.224-10 du code de la consommation concernant l’information transparente et compréhensible des modifications de prix, aujourd’hui applicable aux seuls fournisseurs d’électricité, le sera également aux fournisseurs de gaz naturel.
Habitat social : entre canicule et hausse des prix, l’été a fait souffrir les habitants des quartiers populaires
Canicule, lorsque les logements sociaux se transforment en fournaises
Découvrez deux reportages sur les conditions de vie au quotidien d’habitants de HLM qui souffrent et suffoquent chez eux lors des fortes vagues de chaleurs qui ont traversé la France cet été.
- Dans une cité HLM de Bordeaux, ce sont la conception des bâtiments et le manque d’espaces verts qui sont pointés du doigt par les habitants.
- Dans le Gard, le mépris du bailleur social envers les habitants est pointé, au même titre que des logements d’un autre temps, mal entretenus.
Seules des réhabilitations ou des rénovations thermiques pourraient améliorer la situation mais de l’aveu même des bailleurs la destruction d’un immeuble des années 1960 pour faire place à un nouvel édifice apporte plus de gains énergétiques que sa réhabilitation…
Consulter l’article de France info : « L’été, ici, c’est de pire en pire » : dans une cité HLM de Bordeaux, les habitants accablés par des températures invivables »
Consulter l’article de Reporterre : Avec la canicule, les habitants des HLM suffoquent
La précarité énergétique, dans un contexte de hausse du prix de l’énergie, est vécue comme une double peine pour les foyers les plus pauvres qui n’ont pas toujours les moyens de se chauffer, d’avoir une climatisation ou encore d’effectuer des travaux de rénovation.
Hausse des prix de l’énergie : une flambée des charges locatives
En plein cœur de l’été, les locataires de logements HLM ont découvert incrédules l’augmentation de leurs charges locatives.
- Dans les Hauts-de-Seine, plus de 24.000 locataires HLM ont vu leurs charges locatives augmenter de plus d’une centaine d’euros
- En Indre-et-Loire, à Tours, certains locataires qui pensaient récupérer des provisions sur charges doivent au contraire les rembourser.
La situation est inquiétante car si l’augmentation des sommes dues paraît cette année spectaculaire, elle est pourtant limitée par le bouclier tarifaire mis en place par le gouvernement en novembre 2021.
ZOOM SUR… le RAPPEL : un flyer pour communiquer facilement sur le RAPPEL
Un flyer tout nouveau à votre disposition pour communiquer facilement sur le RAPPEL lors de vos événements, dans votre entourage professionnel.
Découvrez-le ! et surtout… utilisez-le et partagez-le !
Édition spéciale « nouvelle législature » du Médiateur national de l’énergie
A l’occasion de la nouvelle législature, cette édition spéciale de la lettre du médiateur national de l’énergie présente les missions d’information et de médiation du médiateur national de l’énergie, autorité publique indépendante, créé par la loi n° 2006-1537 du 7 décembre 2006 relative au secteur de l’énergie.
Son activité est en hausse continue depuis plusieurs années : il a été saisi en 2021 de plus de 30 000 litiges, en hausse de 150 % en 5 ans.
Le contexte inédit conduit le médiateur national de l’énergie à exposer à l’ensemble des députés trois évolutions législatives qui lui paraissent particulièrement urgentes à adopter au regard des conséquences qu’elles ont pour les consommateurs d’énergie :
- L’instauration d’un droit à une alimentation minimale en électricité et l’interdiction des coupures d’électricité pour impayés ;
- L’encadrement strict du démarchage pour la fourniture d’énergie ;
- La clarification du statut des colonnes montantes d’électricité pour éviter que le coût de leur rénovation ne soit mis à la charge du premier occupant d’immeuble qui demande une augmentation de puissance de son contrat d’électricité.
Télécharger la Lettre du Médiateur national de l’énergie
Fin du tarif réglementé gaz dans un an : l’État fait le rappel du compte à rebours mais aucune urgence à changer de contrat
2,8 millions de ménages encore abonnés au tarif réglementé du gaz ont reçu un courrier de l’État, entre le 15 mai et le 15 juin 2022, rappelant que leur contrat prendra fin le 30 juin 2023 et qu’ils devront avoir choisi un nouveau contrat en offre de marché avant cette date.
Cette disposition est issue de la loi du 8 novembre 2019 qui, suite à une décision du Conseil d’État de 2017, décidait de la disparition des tarifs réglementés de vente (TRV) du gaz au 30 juin 2023.
La CLCV (Consommation Logement Cadre de Vie – association de défense des consommateurs et usagers) juge cette communication malvenue dans le contexte actuel « où les marchés de l’énergie sont pour le moins chahutés et où s’est installée une instabilité contractuelle très problématique sur les offres de marché. »
Elle recommande fortement aux consommateurs de rester au tarif gaz réglementé, estimant que « dans le chaos actuel de l’énergie, ce contrat est le seul qui est assurément lié au bouclier tarifaire et offre donc une compétitivité et une sécurité inégalable pour les mois à venir. » Fin 2021, ce sont 27% des logements qui sont concernés par le tarif gaz réglementé selon la Commission de régulation de l’énergie (voir page 35).
Le tarif réglementé est protecteur : devant la flambée des cours du gaz, l’État a bloqué le TRV en octobre 2021. Sans cela, il aurait augmenté de 50 %. Ce blocage a été étendu par décret jusqu’à la fin de l’année 2022.
Il n’y a aucune urgence à quitter le TRV : rien n’empêche d’attendre le mois précédant l’échéance (mai 2023) pour souscrire une nouvelle offre. C’est gratuit et assez rapide.
Et si on souhaite changer dès maintenant : le conseil du Médiateur national de l’énergie est de comparer les offres en utilisant le comparateur indépendant du Médiateur (energie-info.fr). Le consommateur peut choisir une offre indexée sur le TRV, ou à prix fixe. Le MNE déconseille les offres indexées sur les prix de marché (les cours internationaux du gaz). Sur les 34 offres, proposées par la vingtaine de fournisseurs de gaz, seules cinq offrent un tarif égal ou inférieur au TRV.
Aucune coupure de gaz si l’on reste au TRV : un client qui n’aurait pas choisi une nouvelle offre au 1er juillet 2023 ne subira pas de coupure de gaz. Il basculera automatiquement sur une offre de marché d’Engie, dont on ne connaît pas le tarif aujourd’hui.
Enfin, attention aux amalgames ! Si le TRV de gaz est voué à disparaître dans un an, ce n’est pas le cas du tarif réglementé de l’électricité. Il sera maintenu pour les particuliers, au motif, argue le Conseil d’État, que « l’électricité relève de l’intérêt général ».
- Consulter l’article de la CLCV : Inciter en mai les consommateurs à quitter le tarif réglementé du gaz ? Une bien mauvaise idée de l’État
- Consulter l’article de la CLCV : 6 questions pour se préparer à la fin des tarifs réglementés du gaz
- Consulter le VRAI-FAUX de Ouest France : Gaz. Le tarif réglementé prend fin dans un an, voici pourquoi il reste intéressant pour les abonnés
Rénovation énergétique : solutions de (pré)financement pour embarquer les ménages en précarité énergétique
En matière de rénovation énergétique la France s’est donnée des ambitions fortes avec un objectif de 500 000 logements rénovés par an. Des aides financières conséquentes ont été déployées pour permettre aux propriétaires occupants et bailleurs de réaliser ces travaux. Mais aujourd’hui, force est de constater que ces dispositifs sont insuffisamment incitatifs pour atteindre ces objectifs et notamment parce qu’ils ne lèvent pas le frein rédhibitoire du reste à charge pour les ménages les plus modestes.
Ce numéro de « Focus Précarité énergétique » propose un décryptage des différentes typologies d’aides existantes, des solutions de financement de la rénovation performante, et deux retours d’expérience sur le tiers-financement et une caisse d’avance.
Rapport du Giec d’avril 2022 : quelles solutions face au réchauffement climatique ?
Le 3e et dernier volet du 6e rapport du GIEC vient d’être publié lundi 4 avril. Il présente les solutions les plus pertinentes pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre. Ces préconisations ont pour objectif de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C comme cela avait été convenu avec l’Accord de Paris en 2015.
> Une énergie moins carbonée
Le GIEC préconise de :
remplacer les énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz) par des sources d’énergie bas-carbone ou neutres (hydroélectricité, photovoltaïque, éolien…).
mettre en place des techniques d’élimination du dioxyde de carbone (plantations d’arbres, extraction du CO2 de l’atmosphère…).
> Une réduction de la demande énergétique
Le GIEC préconise en outre d’autres modifications structurelles pour aller vers une plus grande sobriété :
- l’alimentation (régime alimentaire moins carné) ;
- le logement (isolation des bâtiments) ;
- le travail (télétravail) ;
- les transports (véhicules électriques, mobilités douces)
Il souligne également la nécessité de limiter tout type de gaspillage (en particulier le gaspillage alimentaire).
Enfin, face au développement des villes (70% de la population mondiale en 2050), les experts du GIEC estiment important de repenser le fonctionnement futur des zones urbaines.
J’ai des difficultés à payer mes factures d’énergie, comment faire ?
L’institut national de la consommation a publié une courte vidéo, en partenariat avec le Conseil national des associations familiales laïques (CNAFAL), sur les aides existantes pour faire face aux difficultés de paiement des factures de gaz ou d’électricité.
Les aides spécifiques suivantes sont indiquées :
- Prendre contact avec son fournisseur d’énergie pour échanger sur les solutions possible et, si la difficulté est passagère, demander un étalement de la dette.
- Utiliser le chèque-énergie, obtenu selon un critère fiscal, basé sur le niveau de revenu et de la composition du ménage.
- Prendre contact avec les services sociaux de la ville ou du département ou un point conseil budget pour obtenir des informations sur les aides existantes (aides du Fonds de Solidarité Logement par exemple).
- Solliciter les Caisses d’allocations familiales, Mutualités sociale agricole, caisses de retraite ou caisses complémentaires de retraite. Des mesures d’action sociale en faveur de leurs allocataires en difficulté permettent d’aider ponctuellement au paiement de certaines factures.
- Solliciter l’intervention des correspondants Solidarité-précarité des fournisseurs d’énergie chargés d’accompagner les consommateurs les plus fragiles, à l’aide d’un tiers obligatoirement : travailleur social ou association de consommateurs.
Découvrir la vidéo du magazine ConsoMag sur le site de l’Institut national de la consommation
Guerre en Ukraine : 5 ressources clés pour comprendre le contexte énergétique
Le CLER-Réseau pour la transition énergétique propose une sélection de 5 ressources pour permettre de décrypter ce qui se joue en matière énergétique à l’heure actuelle, avec la guerre en Ukraine.
- L’invasion de l’Ukraine : les conséquences
Un numéro spécial du Dessous des Cartes sur Arte diffusé le 4 mars permet de se faire une bonne idée du contexte géographique, linguistique et historique du conflit.
2. Énergie, climat, paix et sécurité : comprendre nos vulnérabilités et construire la résilience
Cette note de l’Association négaWatt explicite les vulnérabilités de l’Union européenne en matière énergétique. Des constats qui rappellent que les nouvelles énergies renouvelables, essentiellement locales et sans risque majeur, nous rendent intrinsèquement moins vulnérables.
3. Guerre en Ukraine : comment dépasser la crise énergétique et alimentaire
Premier numéro du nouveau podcast de l’Iddri Cap sur la transition – les politiques publiques environnementales en question. Ce podcast sur les conséquences de la guerre russe en Ukraine éclaire les enjeux croisés énergétiques et agricoles, à différentes échelles de temps, et présente les risques associés de cet état de guerre en termes de « fausses solutions ».
4. La dépendance européenne au gaz russe : l’exemple Nord Stream 2
Une infographie, une vidéo et une émission radio pour expliquer comment s’est construite la dépendance russe de l’Union européenne au gaz en provenance de Russie. L’Institut Jacques Delors présente ses recommandations pour réduire cette dépendance au gaz russe et avant tout aux énergies fossiles.
5. Le prix exorbitant de notre dépendance énergétique
Une note du Réseau Action Climat propose 7 mesures pour une Europe Souveraine et résiliente. Elle est mise en perspective avec les travaux menés par l’IDDRI avant le déclenchement de la guerre russe contre l’Ukraine qui analysent les conséquences et les orientations structurantes à donner à la politique énergétique pour faire face aux prix de plus en plus élevés des énergies. Avec l’irruption de la guerre, l’analyse de ces propositions de politiques publiques pour faire face est devenue d’autant plus nécessaire.
Infographie ONPE : faits et chiffres 2021 de la précarité énergétique
Piloté par l’ADEME, l’Observatoire National de la Précarité Énergétique (ONPE) publie deux fois par an un point sur la précarité énergétique et les dispositifs de lutte contre ce phénomène en France.
La précarité énergétique est un phénomène plus que jamais d’actualité. Dans l’ADEME Magazine de Décembre 2021-Janvier 2022, l’ONPE nous partage de manière illustrée les principaux enseignements de l’édition 2021.
Découvrir l’infographie directement sur le site de l’ADEME
Consulter l’intégralité de l’ ADEME Magazine Décembre 2021-Janvier 2022
Lettre d’information du Médiateur national de l’énergie « Numéro spécial 15 ans »
Créé par la loi n°2006-1537 du 7 décembre 2006 relative au secteur de l’énergie, le Médiateur national de l’énergie a 15 ans d’existence et propose à cette occasion une édition spéciale anniversaire de sa lettre d’information. Elle est l’occasion de faire un bilan des actions entreprises par le médiateur et ses équipes, et des avancées obtenues au bénéfice des consommateurs d’énergie.
Le Premier Ministre, Jean Castex, en a rédigé l’édito et Jean Gaubert, médiateur national de l’énergie de 2013 à 2019 y témoigne de sa perception actuelle des marchés de l’électricité et du gaz, et des avancées les plus marquantes de son mandat.
Enfin, la lettre revient sur plusieurs recommandations « emblématiques » ainsi que sur les principales mesures de protection des consommateurs d’énergie, dont le médiateur national de l’énergie a été à l’origine, l’occasion de reprendre l’historique de l’évolution de la législation en la matière :
- le remboursement des trop-perçus de facturation : L’article 18 de la loi du 7 décembre 2010 (loi NOME) a expressément prévu qu’en cas de résiliation de son contrat, le client doit recevoir une facture de clôture dans un délai de quatre semaines à compter de la fin du contrat ; et le remboursement des trop-perçus éventuels doit être effectué quinze jours au plus tard après l’édition de la facture de clôture, quel qu’en soit le montant.
- Mise en place de la trêve hivernale des coupures d’énergie : La loi sur l’énergie du 15 avril 2013 a instauré pour les foyers ne parvenant pas à régler leur facture une « trêve hivernale » des coupures de leur alimentation en électricité ou en gaz dans leur résidence principale (du 1er novembre au 31 mars).
- Limitation des rattrapages de facturation : la loi de transition énergétique du 17 août 2015 a limité cette durée à 14 mois, au-delà de laquelle les consommations d’énergie qui n’ont pas encore fait l’objet d’une facturation ne peuvent plus être facturées.
- Comparateur d’offres d’électricité et de gaz naturel : Le médiateur national de l’énergie a mis en place en 2009 un comparateur d’offres d’électricité et de gaz naturel, sur le site energie-info.fr, afin de permettre aux consommateurs de connaître et de comparer toutes les offres de fourniture d’électricité et de gaz naturel auxquelles ils pouvaient souscrire.
- Extension du champ de compétence du médiateur : plusieurs textes de lois lui permettent aujourd’hui d’intervenir largement dans le règlement de litiges avec les gestionnaires de réseaux de distribution, pour toutes les énergies domestiques (en plus de l’électricité et du gaz naturel) et également dans les litiges liés à l’autoconsommation individuelle.
- Remplacement des tarifs sociaux par le chèque énergie.
- Intégration des colonnes montantes d’électricité des immeubles collectifs au réseau public de distribution d’électricité.
Le Médiateur a par ailleurs formulé au cours des derniers mois des nouvelles propositions auprès des pouvoirs publics : mettre un terme aux coupures d’électricité pour impayés et que soit instauré un droit à une alimentation minimale en électricité tout au long de l’année, et la mise en place d’un encadrement très strict des activités de démarchage pour la fourniture d’énergie.
Comprendre la hausse des prix de l’énergie
Depuis quelques mois, les prix de l’énergie s’envolent : les tarifs du gaz ont augmenté de 70% depuis le début de l’année, ceux des carburants de 20% et une hausse du prix de l’électricité de 12% est attendue pour début 2022. Si les prix de l’énergie augmentent depuis de nombreuses années, les hausses vertigineuses de ces derniers mois font craindre une aggravation de la situation pour les ménages en précarité énergétique, mais pourquoi de telles augmentations des prix ?
Ce nouveau numéro propose de faire un zoom sur la flambée des prix de l’énergie.
Le RAPPEL met à votre disposition des exemplaires gratuits de cette publication, n’hésitez pas à nous solliciter si vous souhaitez en mettre à disposition de vos partenaires locaux (lors d’ateliers, conférences, journées de formation, etc.).
Agir contre la précarité énergétique en copropriété, un défi à relever !
Un tiers des ménages en France habite dans des copropriétés. Ce parc de logement, qui regroupe 740 000 immeubles et sept millions de résidences principales, est peu actif en ce qui concerne les travaux. 45 % des occupants sont des propriétaires, 46 % sont des locataires de droit privé et 7 % sont des locataires HLM. Un tiers des logements en copropriété a été construit entre 1949 et 1975, avant la mise en place des principales règlementations thermiques, et un tiers des propriétaires occupants perçoivent des revenus modestes. La précarité énergétique et la copropriété ne sont donc pas simplement deux sujets connexes, il s’agit de questions imbriquées.
Au sommaire de ce numéro de FOCUS précarité énergétique :
- Dossier « La précarité énergétique et la copropriété, deux sujets imbriqués »
- Entretien avec Raphaël Claustre, directeur de la SEM Ile-de-France Énergies : « Le sujet de la précarité énergétique est mal appréhendé en copropriété »
- Les aides mobilisables en copropriété
- Les actions de l’Anah
- Retour d’expérience : « Objectif zéro passoire thermique à Nantes Métropole »
Résiliations inexpliquées et baisse en « trompe l’œil » des interventions pour impayés
Ce nouveau numéro de « La lettre du médiateur national de l’énergie » aborde en premier lieu une des sources de nombreux litiges pour lesquels il intervient : les résiliations inexpliquées de contrats de fourniture d’énergie. Il s’agit pour le consommateur concerné de recevoir une facture de résiliation d’électricité ou de gaz alors qu’il ne l’a pas demandé et qu’il est à jour de ses paiements, voire de se trouver soudainement privé d’énergie. Débloquer la situation implique souvent des démarches longues et difficiles qui concernent près de 3 500 consommateurs qui ont contacté les services du médiateur pour un litige. Le médiateur revient sur les causes de ces résiliations, les procédures à suivre afin de couvrir toutes les situations de résiliations inexpliquées et propose qu’un travail collectif soit mené par tous les acteurs concernés (fournisseurs, gestionnaires de réseaux de distribution, Commission de régulation de l’énergie) pour prévenir ses situation. Deux cas concrets viennent notamment illustrer cette problématique.
Le médiateur évoque également la baisse « en trompe l’œil » des interventions pour impayés (suspensions de fourniture d’électricité et de gaz naturel et réductions de puissance en électricité) qui ont baissé de 18 % en 2020 (16% pour l’électricité et 29% pour le gaz naturel), après deux années de hausses consécutives. Et pour cause : en 2020, la trêve hivernale des coupures d’énergie a été prolongée de 3 mois, du 1er avril au 10 juillet, et a protégé les consommateurs d’énergie en difficultés financières pendant plus de 8 mois (au lieu de 5 habituellement, de janvier à mars et de novembre à décembre). Si ces interventions diminuent, il n’en est pas de même pour les impayés dû notamment aux conséquences économiques de la crise du COVID.
« La baisse des interventions pour impayés en 2020 montre que la trêve hivernale a protégé les consommateurs les plus vulnérables. C’est une bonne nouvelle, mais cela n’efface pas leurs dettes. Les retours que me font mes collaborateurs et les fournisseurs me préoccupent, car ils traduisent une dégradation de la situation financière d’un certain nombre de nos concitoyens, qui s’est aggravée avec la crise. »
La lettre communique également sur l’enquête de satisfaction menée auprès de consommateurs qui ont saisi le médiateur national de l’énergie. Malgré la forte hausse des litiges reçu par ses services et qui provoquent un engorgement, les taux de satisfaction élevés montrent l’utilité de la médiation et de l’institution.
82 % des consommateurs ayant saisi le médiateur national de l’énergie sont satisfaits de son intervention et 91 % le recommandent.
Ensuite, un vrai/faux sur le démarchage rappelle les droits des consommateurs dans le cadre de la signature d’un contrat et de combattre les idées fausses véhiculées par certains commerciaux.
Concernant l’énergie, le démarchage est interdit ? Si le vendeur me présente une mensualité moins chère, je fais forcément une bonne affaire ? Je peux changer d’avis après un démarchage ? Un accord oral de changement de fournisseur est valable pour changer de fournisseur ?
Enfin, l’entretien avec Arnaud LEROY permet au président de l’Observatoire National de la Précarité Énergétique de revient sur l’aggravation de la situation des ménages en précarité énergétique qui, malgré le recours croissant aux dispositifs existants, restent difficiles à toucher (notamment les locataires et les jeunes). La crise du COVID participe de cette aggravation et va voir également de nouvelles catégories de population plus exposées à la précarité.
« Nous souhaitons le versement exceptionnel d’un second chèque énergie d’un montant équivalant au double du chèque énergie actuellement accordé aux 5,5 millions de ménages afin de les aider à faire face. »
Les facteurs de risques sanitaires de la précarité énergétique
Absence d’isolation, chauffage insuffisant, manque de ventilation… Certaines caractéristiques des
logements occupés par les ménages en précarité énergétique génèrent des « pathologies » souvent cumulatives :inconfort thermique, humidité, moisissures ou mauvaise qualité de l’air. Les conditions d’habitat des ménages en précarité énergétique les surexposent à des problèmes de santé.
Ce nouveau numéro propose de faire un zoom sur les facteurs de risques sanitaires de la précarité énergétique.
Piqûre du Rappel #4 – Janvier 2021
Le RAPPEL met à votre disposition des exemplaires gratuits de cette publication, n’hésitez pas à nous solliciter si vous souhaitez en mettre à disposition de vos partenaires locaux (lors d’ateliers, conférences, journées de formation, etc.).
Démarchage : les 4 propositions du médiateur national de l’énergie
Ce nouveau numéro de « La lettre du médiateur national de l’énergie » revient sur les pratiques de démarchage à domicile et la nécessité de leur strict encadrement.
Après être revenu sur la récente publication du rapport annuel 2019 du médiateur qui fait état d’un record du nombre total de litiges reçus (22 807 en 2019) depuis la création de l’institution (entre 2009 et 2017 le nombre de litiges était toujours resté stable entre 12 200 et 15 700), le médiateur s’inquiète de la recrudescence des litiges liés aux mauvaises pratiques commerciales en hausse de 65 % en trois ans.
A défaut d’interdire les pratiques de démarchage à domicile, le médiateur propose d’encadrer strictement ces pratiques en interdisant aux démarcheurs de recueillir directement la signature des consommateurs sur le lieu du démarchage et d’interdire également de commencer l’exécution d’un nouveau contrat avant l’expiration du délai pendant lequel le consommateur a le droit de se rétracter (sauf en cas d’emménagement). Enfin, il propose la création d’une sanction administrative de retrait de l’autorisation de fourniture d’énergie en cas de pratiques de démarchage frauduleuse des fournisseurs.
A travers la présentation de cas concret, le médiateur fait également état de litiges survenus concernant le changement d’offre de la part de professionnels dans le cadre de la fin des tarifs réglementés de vente.
Un guide pour les professionnels et non professionnels a été réalisé afin de les accompagner dans la disparition des tarifs réglementés de vente.
La lettre du médiateur national de l’énergie, N°39, juillet 2020
La lutte contre la précarité énergétique au cœur de l’action des collectivités territoriales
L’inscription de la lutte contre la précarité énergétique dans l’organisation de l’action publique territoriale évolue depuis 2014. Elle prend forme autour des lois MAPTAM et NOTRe, qui ont réformé en profondeur l’organisation des compétences des collectivités, et de la loi TECV.
Ce numéro de « Focus précarité énergétique » vous propose un retour sur la répartition des compétences entre les différents niveaux de collectivité situées au carrefour de la lutte contre la précarité énergétique, ainsi qu’une synthèse des mesures applicables aux échelles locales et régionales pour lutter contre ce phénomène, agrémentée d’exemples inspirants menés ou fortement soutenus par des collectivités territoriales.
« La lutte contre la précarité énergétique au cœur de l’action des collectivités territoriales »
Focus précarité énergétique n°22, Mai 2020
« Rapport d’étonnement » du nouveau médiateur national de l’énergie
Première lettre de son mandat en tant que médiateur national de l’énergie, Olivier Challan Belval y présente son analyse de la mission qui lui est confiée et revient sur les enjeux à venir.
Premier enjeu, faire baisser drastiquement le nombre de litiges dont est saisi le médiateur, en augmentation de plus de 30% par rapport à l’année précédente, via l’incitation des opérateurs à faire preuve de plus de rigueur et de respect des procédures et de la réglementation.
– Voir à ce sujet la vidéo « Mme S et la coupure d’électricité par erreur » , de la série « Que peut faire le médiateur national de l’énergie pour moi ? » –
Le médiateur pointe notamment la question des rattrapages de facturation portant sur des périodes assez longues et légiférés par la loi du 17 août 2015 ainsi que le problème de la prise en charge des travaux sur les colonnes montantes.
Il revient ensuite sur l’ouverture à la concurrence des marchés de l’électricité et du gaz naturel, avec aujourd’hui une vingtaine d’offres de fournisseurs en gaz et une trentaine en électricité, et de nombreuses offres de marché plus intéressantes financièrement que les tarifs réglementés.
– Consulter le comparateur d’offres du médiateur national de l’énergie –
La question se pose pour les consommateurs de savoir si le moment est venu de quitter les tarifs réglementés. D’autant qu’à compter du 1er février 2020, les tarifs réglementés de vente de l’électricité (TRVE – « tarifs bleus » d’EDF) vont augmenter de 2,4% en moyenne TTC. Le gouvernement a ainsi suivi les recommandations de la Commission de régulation de l’énergie pour « répondre à l’augmentation des prix sur les marchés de gros de l’énergie , mais aussi rattraper l’écart entre coûts et recettes (…) constaté pendant l’année 2019. »
Frédérique Fériaud, directrice générale du médiateur national de l’énergie, dans un article de MoneyVox, invite à examiner avec soin les caractéristiques de l’offre proposée avant de signer avec le fournisseur. Vérifier notamment quels sont les prix qu’il s’engagent à maintenir fixes (le kWh seulement ou également l’abonnement) et si l’évolution du prix de l’acheminement sera, ou non, répercutée.
Une autre problématique soulevée par le médiateur concerne les pratiques de démarchages abusifs. « Avec 61 % de consommateurs démarchés en 2019 et des plaintes qui se multiplient auprès de mes services et auprès de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), il est temps d’assainir les pratiques des démarcheurs. » C’est d’ailleurs ce qu’a réclamé l’UFC-Que Choisir, aux côtés de nombreuses autres associations de consommateurs, en lançant le 20 janvier dernier une pétition pour demander l’interdiction des appels non désirés ; et de rappeler que « ce sont les secteurs d’activité qui connaissent le plus de litiges de consommation qui démarchent le plus les particuliers par téléphone, comme les travaux de la maison, la fourniture d’énergie ou les assurances.«
En conclusion, et dans un contexte de suppression prochaine des tarifs réglementés du gaz naturel (voir l’article du RAPPEL), le médiateur souhaite « inciter les consommateurs à comparer les offres avant de changer et va redoubler d’efforts pour leur faire connaître les différentes offres d’énergie. »
La lettre du médiateur national de l’énergie, N°38, janvier 2020
Décrypter les consommations d’énergie des ménages
Factures, DPE, réglementation, objectif de certains dispositifs d’aide à la rénovation, conseils aux ménages…
La notion de « consommation » est omniprésente dès qu’il s’agit d’énergie dans le logement, mais peut aussi s’avérer problématique pour les ménages les plus modestes.
Ce numéro de « la piqûre du RAPPEL » fait le point sur les éléments à comprendre et prendre en compte pour décortiquer la facture d’énergie d’un ménage et d’un logement.
Piqûre du Rappel #3 – Décembre 2019
Le RAPPEL met à votre disposition des exemplaires gratuits de cette publication, n’hésitez pas à nous solliciter si vous souhaitez en mettre à disposition de vos partenaires locaux (lors d’ateliers, conférences, journées de formation, etc.).
Favoriser le passage à l’action des ménages en précarité énergétique
En 2018, on recense au niveau national une vingtaine de dispositifs de lutte contre la précarité énergétique : actions de sensibilisation, de médiation, aides directes, démarches d’accompagnement technique, juridique, financier, dispositifs d’aide aux travaux, etc.). Pourtant, les acteurs mettant en oeuvre ces dispositifs témoignent tous de leurs difficultés à engager des ménages fragiles dans des processus d’accompagnement pour trouver des solutions à leurs problèmes, et les taux de non-recours ou de non-adhésion à ces dispositifs restent élevés.
Dès lors comment favoriser le passage à l’action des ménages en précarité énergétique ? Quels outils et méthodes d’intervention contribuent à la mobilisation d’un ménage à chaque étape de l’accompagnement ?
Ce Focus du RAPPEL propose d’apporter des réponses à ces questions en 8 pages.
Lire le Focus Précarité Énergétique N°21 :
- Favoriser le passage à l’action des ménages en précarité énergétique
- Focus précarité énergétique n°21, Mai 2019
Lire l’intégralité de l’interview d’Elvire Bornand, sociologue spécialiste de l’action publique.
Renforcer le cadre national pour soutenir les actions sur le terrain
L’Europe, en action face à la précarité énergétique ?
Au sommaire de ce numéro de Focus :
- L’Europe demain, acteur majeur de la lutte contre la précarité énergétique ?
- Réglementation européenne et précarité énergétique : histoire d’une prise en compte très progressive.
- Stratégies de lutte contre la précarité énergétique au Royaume-Uni
- Lutte contre la précarité énergétique en Belgique : allons sur le terrain !
- Un aperçu de la pauvreté énergétique en Grèce
- Précarité énergétique en Croatie : état des lieux et solutions
- L’ONPE en pleine effervescence.
La précarité énergétique, une cause nationale ?
Le dispositif des CEE, outil financier au service de la lutte contre la précarité énergétique
Au sommaire de ce numéro de Focus :
- Comprendre le mécanisme des CEE
- Les certificats d’économies d’énergie, comment ça fonctionne ?
- Interview DGEC et Anah : « Quelle articulation entre les divers CEE précarité énergétique ? »
- Les programmes portant sur l’habitat éligibles aux CEE précarité énergétique
- Le scénario Rénovons ! dévoile les multiples bénéfices de la rénovation des passoires énergétiques
Plateformes territoriales de la rénovation énergétique et lutte contre la précarité énergétique
Au sommaire de ce numéro de Focus :
- La précarité énergétique à la lueur de l’Enquête Nationale Logement 2016
- DOSSIER : Articuler plateformes territoriales et lutte contre la précarité énergétique ?
- Plateformes territoriales de la rénovation énergétique : quézaco ?
- Comment rendre les SLIME et les plateformes de la rénovation énergétique de l’habitat complémentaires
- Interview croisée de l’Ademe, l’Anil et l’Anah
- Les Ambassadeurs éco-énergie au cœur de la plateforme de la rénovation de l’agglomération de Valence Romans
- Tinergie Brest : l’intégration de la précarité énergétique à la plateforme locale de l’habitat
- Retour sur la rencontre nationale 2016 du réseau RAPPEL
Lire le Focus Précarité Énergétique N°18 :
Exposition photo « En résistance, contre le froid »
Qui sont les ménages qui en se chauffant à une température confortable dépensent en énergie un budget jugé excessif ? Qui vit dans le froid, du fait d’un logement « inchauffable », ou de restrictions permanentes ? Quels sont ceux qui subissent les coupures de compteur pour cause d’impayés ? Les portraits photographiques donnent à voir la diversité des traits de la précarité énergétique. Le ménage qui fait face à des factures trop lourdes, du fait d’un chauffage peu performant, est finalement le moins courant. Nombreux, en revanche, sont les propriétaires occupants de bâtis vétustes, qui n’ont pas les ressources pour mener des travaux de rénovation. Nombreux également les locataires dans des logements dégradés, que les propriétaires ne veulent pas améliorer. Cette précarité là, bien que focalisée sur la dépense énergétique, renvoie de fait à la question plus ancienne du mal logement. S’ajoutent à cela beaucoup de situations qui relèvent de la stricte précarité financière, dans des logements sains et normalement efficaces, donnant lieu à des pratiques de restriction drastique, aux impayés, voire aux coupures de gaz et d’électricité.
Le reportage photographique documente des conditions de vie marquées par des températures intérieures très basses, l’humidité et les moisissures qui s’infiltrent partout. La vie en continu dans le froid se donne à voir à travers des signes qui sautent aux yeux (chauffage d’appoint comme seule source de chaleur, moisissures sur les murs, appareils à l’arrêt) et d’autres plus impalpables (repli dans une seule pièce, pratiques adaptatives de la « vie à l’ancienne », cohésion familiale pour résister…). Ce projet est une plongée au cœur de l’expérience de la privation de chaleur et du confort thermique. Il veut éclairer cette question dérangeante : qu’est-ce qu’avoir froid chez soi, en France, au XXIème siècle ? Quelles en sont les raisons et les effets ? Se confronter aux intérieurs de ces ménages conduit à ce constat : le confort thermique est l’un des marqueurs centraux de notre mode de vie, dont les « précaires énergétiques » sont privés, du fait de situations financières trop contraintes. Entrer dans le foyer d’un précaire énergétique, c’est faire l’expérience très abrupte de conditions de vie « en résistance, contre le froid ».
Les photos ont été réalisées par Stéphanie Lacombe. Les textes d’analyse de Bruno Maresca (sociologue) sont accessibles sur demande à bruno.maresca@sciencespo.fr
Le projet est soutenu par la Fondation Abbé Pierre
L’exposition est disponible à la location.
Information : lacombe.stephanie@gmail.com ou bruno.maresca@sciencespo.fr
En savoir plus sur cette exposition photo :
- www.stephanielacombe.com
- Article accessible sur le blog de le club mediapart
Évaluer pour (mieux) accompagner les publics en précarité énergétique
Au sommaire de ce numéro de Focus :
- Comprendre ce qu’évaluer veut dire
- L’évaluation : à l’articulation du politique et de la gestion de projet
- Accompagnement de réhabilitations énergétiques en habitat social : évaluation d’une action conjointe sur le bâti, les équipements et les usages.
- L’enjeu de la plateforme pour la rénovation énergétique pour tous (PRET) : lutter contre la précarité énergétique et soutenir la rénovation énergétique
- Le programme Toits d’Abord : une démarche d’évaluation intégrée.
- Campagne pour la rénovation des passoires énergétiques : la loi doit s’appliquer !
Lire le Focus Précarité Énergétique N°17 :
Le travail social face aux enjeux de l’énergie
Au sommaire de ce numéro de Focus :
- Les enjeux du travail social que révèle la lutte contre la précarité énergétique
- Les mac Gyver du travail social
- Être travailleur social…
- Dans un centre communal d’action sociale
- Dans un office public de l’habitat
- Dans un Conseil Départemental
- Dans une association pour l’amélioration de l’habitat et l’insertion par le logement
- Bilan et perspectives : former les acteurs du travail social sur la précarité énergétique
- Retour sur la rencontre nationale 2015 du réseau RAPPEL
Lire le Focus Précarité Énergétique N°16 :