Travaux de rénovation thermique : des gisements importants chez les ménages en précarité énergétique

SOeS, mai 2017

Mardi 30 mai 2017, par RAPPEL3 // Service Observation et Statistiques du ministère de l’écologie

Entre 2008 et 2012, 79% des ménages ayant réalisé des travaux dans leur logement l’ont fait pour motif énergétique : diminution de la facture et/ou amélioration du chauffage, remplacement d’un équipement vétuste ou endommagé.

Sur la base de l’enquête Phébus (Performance de l’Habitat, Équipements, Besoins et USages de l’énergie), un Datalab [1] du Service de l’Observation et des Statistiques (Commissariat général au développement durable) a examiné ces logements au regard des caractéristiques des ménages (statut d’occupation, tranche de revenus, situation de précarité énergétique). Il montre que les ménages en situation de précarité énergétique font moins souvent de travaux que les autres et, lorsqu’ils en font, dépensent moins.

Dans un second temps, ce sont les recommandations de travaux émises lors de la réalisation en 2013 de 2 400 diagnostics de performance énergétique (DPE) qui sont passés au crible des mêmes caractéristiques mais également de leur niveau de rentabilité. Ce volet met notamment en lumière que les ménages en précarité énergétique se caractérisent par des gisements de travaux importants, tout particulièrement en matière d’investissements lourds et rentables.

Consulter le Datalab du Service de l’Observation et des Statistiques (SOeS).