Le 29 septembre 2011

Vendredi 30 septembre 2011, par RAPPEL1 //
Aout/Septembre 2011

La diversité des situations et l’imbrication des niveaux de difficulté lorsqu’on parle de précarité énergétique en France métropolitaine rend difficile l’élaboration d’une définition stricte du phénomène et, en conséquence, l’identification et le traitement massifs des situations.

S’il importe de traiter au cas par cas l’intervention auprès des ménages, et de la déconnecter de l’action sociale, il reste néanmoins essentiel de proposer un cadre opératoire standard et souple pour aborder ce phénomène.

C’est en partant de ce constat que le « service local d’intervention pour la maîtrise de l’énergie » (SLIME) a été lancé le 29 septembre 2011, par le Conseil général du GERS.

Le dispositif, mis en place pour trois ans, est expérimental et articule trois niveaux d’analyse et d’intervention :

  • le niveau « micro » incarné par une équipe légère d’intervention rapide pour un repérage systématisé et un traitement rapide des situations. Une équipe d’un ou deux « conseillers en maîtrise de l’énergie » intervient de manière très réactive auprès des ménages dès qu’un « donneur d’alerte » (travailleur social, infirmière, médecin… tout relais local au contact des ménages) ou le ménage en difficulté lui-même contacte l’accueil téléphonique mis en place ;
  • le niveau « méso » renvoie à un traitement à moyen terme (les « petits travaux ») plus spécialisé des problèmes rencontrés par les ménages ;
  • le niveau « macro » renvoie aux dispositifs et aux programmes d’action pour un traitement de fond des situations (travaux « lourds » type habiter Mieux).

Le SLIME s’adresse à tous, propriétaires ou locataire, qui ont un logement mal isolé, des factures de chauffage trop élevées, des difficultés à se chauffer, des problèmes pour gérer leur budget énergie et eau…

Ce dispositif de réduction de la précarité énergétique est directement inspiré d’un programme québécois, « Econologis », dont une évaluation a été faite en 2008 (télécharger le rapport), et du travail de plusieurs sociologues français, publié en 2010, autour de ce type de dispositifs de réduction des situations de précarité énergétique (télécharger l’étude).

Voir l’article dans le quotidien Sud Ouest.