La politique de l’Anah pousse-elle à la rénovation globale d’un logement ?

Mardi 8 novembre 2011, par RAPPEL1 // Notices détaillées

Les besoins des occupants et des propriétaires ne peuvent être réduits à une seule dimension (énergie, maintien à domicile…). Les rénovations énergétiques seront souvent couplées avec des travaux de sécurité électrique et de réfection de toiture pour assurer le clos et le couvert (amélioration globale du logement).
Cependant, il faut distinguer deux contexte :

  • la lutte contre l’habitat indigne (LHI), notamment en secteur locatif, qui conduira souvent à des opérations lourdes et globales, tant les pathologies rencontrées sont multiples et complexes
  • les travaux entrepris avec des propriétaires à revenu modeste, où l’on aura proposé des dépenses compatibles avec les budgets des propriétaires et privilégié la rapidité de la réponse aux attentes.

Dans le cadre des aides de l’Anah on pourra, dans ce sens, et dans certains cas intervenir sur le chauffage sans intervenir sur l’enveloppe et réciproquement, même s’il est clair qu’il serait souhaitable de pouvoir combiner ces deux types d’intervention dans un bouquet de travaux.
Le gain de 25% est par exemple acquis en cas de remplacement d’une chaudière installée avant 1988 dès lors qu’elle assure à la fois le chauffage du logement et la préparation de l’eau chaude sanitaire, ou encore dans le cas de l’isolation des combles pour une maison de plain-pied.
Pour résumer, l’Anah n’impose pas de bouquets de travaux obligatoires (mais en propose – cf. point 5). La seule exigence, aux delà des critères de recevabilité des travaux et du niveau de ressource du ménages, est l’atteinte d’un objectif d’amélioration de 25% de la performance énergétique du logement après travaux.