Plus d’un ménage auvergnat sur quatre consacre une part importante de son revenu au chauffage de son logement. L’Auvergne est ainsi la deuxième région de France métropolitaine la plus exposée à la vulnérabilité énergétique liée au chauffage. Cette surexposition s’explique en grande partie par un climat plus rigoureux et un parc de logements plus énergivore. Les ménages les plus pauvres, en particulier les jeunes, ainsi que les plus âgés et ceux qui chauffent leur habitation au fioul sont particulièrement exposés.
Si les grands pôles urbains abritent le plus de ménages vulnérables, le plus fort risque de vulnérabilité se situe dans les zones de montagne isolées. La vulnérabilité énergétique dans les grands centres urbains touche surtout les ménages pauvres. Celle des territoires ruraux est davantage liée à un habitat plus énergivore. Mais les territoires les plus ruraux concentrent également des populations plus pauvres que la moyenne régionale, ce qui amplifie d’autant leur risque d’être en situation de fragilité énergétique. Le Cantal est ainsi le premier département métropolitain le plus exposé et la Haute-Loire le troisième.